Ce ne sont pas les vitesses régulières et modérées qui provoquent l’endormissement « par ennui » comme on le dit souvent, mais la conduite rapide.
Une vitesse plus élevée oblige en effet le conducteur à traiter un grand nombre d’informations en un minimum de temps et à adapter en permanence sa vision. Conséquence : un stress important qui entraîne une plus grande fatigue et naturellement une perte de vigilance.
Jusqu’à ce qu’ils aient 10 ans, en voiture, les enfants doivent être installés dans un siège homologué UE, adapté à leur âge, leur morphologie, leur poids, et à l’arrière du véhicule*.
De 0 à 10 kg, le siège de l’enfant doit être placé le dos à la route. Attention : si vous l’installez sur le siège passager dos à la route, désactivez l’airbag.
*Il est interdit de transporter un enfant de moins de 10 ans aux places avant de tous les véhicules, sauf s’il est installé dos à la route dans un siège prévu à cet usage.
Près d’une personne tuée sur la route sur trois l’est dans un accident avec un taux d’alcool positif. 92% des conducteurs impliqués dans les accidents mortels avec un taux d’alcool dans le sang supérieur au taux légal sont des hommes.
Les jeunes de 18-24 ans constituent la classe d’âge la plus gravement touchée : ils représentent 40% des personnes tuées dans un accident impliquant l’alcool. En moyenne, chaque jour, un jeune est tué dans un accident avec un taux d’alcool positif.
75% des victimes de la route sont des victimes locales, piétons ou occupants d’un véhicule immatriculé dans le département. On constate aussi chaque jour un pic de mortalité routière vers 18h à l’heure des trajets domicile/travail. C’est donc sur les routes que l’on emprunte quotidiennement que le risque routier est le plus élevé, l’habitude entraînant une baisse de vigilance.
Un piéton tué sur 10 est un enfant. Face à la circulation, un enfant ne réagit pas comme un adulte. Là où l’adulte met ½ seconde à distinguer un véhicule à l’arrêt d’un véhicule en mouvement, un enfant, lui, met 3 à 4 secondes.Son champ visuel est limité et sa petite taille l’empêche de voir par-dessus les voitures, et le cache des automobilistes.De surcroît, un enfant ne reconnaît pas les signaux sonores du danger. C’est à l’adulte de modifier son comportement et de lui apprendre la rue : l’empêcher de courir, lui donner la main pour traverser, lui montrer l’exemple en s’arrêtant toujours au bord du trottoir, bien regarder des deux côtés avant de traverser et toujours traverser dans les passages piétons quand le feu passe au rouge et que le petit bonhomme vert s’allume.
À moto, 2 accidents mortels sur 3 ont lieu en rase campagne, dans 7 cas sur 10 en plein jour, dans 8 cas sur 10 par beau temps. En ville, le motard porte une attention toute particulière à sa conduite, prêt à réagir à tous les dangers qui peuvent surgir à chaque instant. A la campagne, une fois dégagé du trafic, de jour, sur une belle route sèche, le motard a souvent tendance à relâcher sa vigilance.
Certains médicaments sont incompatibles avec la conduite d’un véhicule. Soyez attentif aux pictogrammes sur les boîtes de médicaments qui indiquent leurs effets négatifs : risque d’endormissement, diminution des réflexes, ralentissement de la motricité et des mouvements…
Ces collisions provoquent des dégâts matériels importants, mais aussi des dommages corporels graves et parfois mortels. Treize personnes ont été tuées en 2010 dans ces conditions. Redoublez de prudence quand vous apercevez le panneau « Danger : animaux sauvages ». Surveillez les abords de la route et ralentissez.
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